Conte d'une nuit pour un vieillard épuisé
Le savoir du vieillard est un si beau sourire
La barrière est levée, du souvenir passé
Le bonheur effacé, remplacé par le pire
Regarde son âtre, se sent bien désarmé...
Le brouillard se dissipe, il est vite remplacé
Par l'image de son ex, l'homme de toute une vie
Le bonheur qu'il avait dans ses bras enlacés
Par l'idée de son sexe au plus profond de lui...
Le visage suintant, le regard vers le ciel
Deux corps l'un sur l'autre, le satin de sa peau
L'idée est déplacée mais elle semble si belle
Regarde en son miroire et se trouve moins beau...
La main enserre son cou, remonte sur le cuir
Les racines grisées apprécient la caresse
Le regard attristé, il ne sait pas quoi dire
Cette image apperçue, le souvenir qui blesse...
N'est plus là pour te voir, celui de ton passé
S'est senti dépassé, n'a pas voulu pleurer
A préferé partir plutot que d'affronter
La fin d'une saison, la belle fin de l'été...
(J'ai écrit ce texte en 99, je l'ai, plus tard, adapté en musique.)